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La ville repense son territoire

en végétalisant

Depuis 2014, dans le cadre du Plan d’Actions Biodiversité en Ville, La Motte-Servolex améliore le cadre de vie de ses habitants et assure la continuité écologique en centre-ville grâce a un ambitieux programme de plantations et de réaménagements.

Haies : 6,5 km, 5 600 arbres

Le rôle des haies vives est essentiel pour améliorer la qualité de l’air car elles absorbent les polluants atmosphériques et augmentent l’humidité de l’air tout en apportant ombre et fraîcheur. Elles permettent une meilleure infiltration des eaux pluviales limitant ainsi les crues. De plus, le centre urbain ne doit pas devenir une zone d’évitement pour la petite faune et les oiseaux. La ville a déployé ses premières plantations de haies vives pour relier entre eux les parcs et les espaces verts classés en Refuge LPO. Parallèlement, les haies facilitent le passage entre les secteurs où vivent plus particulièrement les animaux (forêt, cours d’eau, zones humides) et le centre-ville.

 

Acteurs locaux mobilisés
La ville a créé des partenariats de plantations avec Emmaüs et les entreprises Cemex, Routin, Vernoud Lansaque ainsi que cinq copropriétés. Sur ces différentes parcelles privées intéressantes pour l’accueil de haies vives, la ville assure la plantation et l’entretien avec un paysagiste pendant trois ans.

 

Les agriculteurs s’engagent
Dans le cadre de sa politique de financement des bonnes pratiques agricoles, la commune accompagne également les exploitants pour la plantation d’arbres et de haies, grandement favorables au retour de l’avifaune (oiseaux) en terre agricole. Un travail collaboratif entre l’agriculteur, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) et la Chambre d’Agriculture permet d’abord de faire un diagnostic agro écologique et ensuite de procéder aux aménagements. Ainsi, le 26 novembre dernier, cette démarche a porté ses fruits avec la première plantation sur les terres de Marie Denis aux Écuries du Fort : 190
mètres de haies, 261 arbres et arbustes. Sur l’exploitation laitière de Jean-François Martinet au Tremblay, 25 arbres fruitiers ont été plantés en deux zones de pré-verger (pratique ancestrale qui associe l’arbre fruitier de haute tige et la prairie) et 3 alignements d’arbres. Des nichoirs sont également installés sur les parcelles des agriculteurs partenaires.

 

Forêt de Miyawaki
Dans le cadre du budget citoyen du Conseil Départemental, les savoyards ont voté, notamment, pour le projet de plantations à forte densité intitulé forêt de Miyawaki, proposé par le collectif “l’arbre en ville”. La commune a mis à disposition une parcelle de 630 m² rue de la Briquerie ainsi que du compost. 1 800 arbres ont été plantés par les porteurs de projet, des écoliers et le grand public en novembre : fraîcheur et biodiversité garanties rapidement.

 

Forêt et verger
Dans sept secteurs différents sur 8 000 m2, l’ONF et la ville ont planté
855 arbres, comme l’érable, le châtaignier, le chêne… qui sont plus adaptés aux conditions climatiques actuelles. De plus, la ville continue sur cette lancée et proposera un programme de plantations pour faire face à l’impact du dérèglement climatique sur la forêt (dépérissement de l’épicéa). En limite basse de la forêt, sur une parcelle de 4 000 m², la commune aménage un verger conservatoire avec soixante arbres fruitiers pommiers, poiriers, cerisiers, plaqueminiers… Des moutons
seront accueillis sur le terrain pour un débroussaillage naturel. Des moments de rencontres pourront être organisés par la suite autour de la cueillette en pleine nature.

 

Prairies fleuries : 10 000 m²
Outre leur indéniable beauté, les prairies fleuries ont un caractère essentiel en matière de biodiversité car les insectes pollinisateurs se nourrissent en ce lieu, d’autres font leurs nids et leur vie dans ces espaces, alors qu’ils ne pourraient pas le faire dans l’herbe rase. La ville travaille en partenariat avec le conservatoire botanique national
alpin, fournisseur de graines 100 % végétale issues de nos montagnes.

 

Végétal et jardinage
• Jardin partagé, association “La Picolette”
• Jardins familiaux, association “Aux petits jardins Motterains”
• 16 sites de compostage collectif
• 7 hôtels à abeilles et insectes (6 urbains et 1 en forêt)
• 4 spirales aromatiques
• 5 écuroducs
• 1 rucher communal
• 4 mares (3 urbaines et 1 en forêt)
• Réaménagements urbains : pavés engazonnés pour les parkings
et noue paysagère
• Dés-imperméabilisation